À propos




Je m’appelle Caroline Moireaux. Partie le 1er juin 2011, je reviens en France après 8 ans de voyage autour du monde majoritairement à pied, mais aussi à vélo et en bateau, plus de 53000 Km, 30 pays et des souvenirs plein la tête. Partie à la rencontre des gens, ce chemin m’a amenée à la rencontre de moi-même.

« On croit qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait ou vous défait. »

Nicolas Bouvier, L'usage du Monde 1963

8

Ans

30

Pays

53000

Km

4,2

€/j

CARTE DU TRACÉ

QUESTIONS FRÉQUENTES

Oui, je suis revenue en France le 1er juin 2019, après avoir passé 8 ans à parcourir le monde 🙂

De manière générale je faisais mes demandes de visas dans le pays qui précède celui où j’avais besoin de ce dit visa. C’est bien moins compliqué et plus rapide que de faire ça depuis la France. Il suffit de se rendre dans le consulat représentant le pays où vous voulez aller (il y a généralement toujours un consulat des pays autour dans la capitale du pays où vous êtes et parfois aussi dans les autres grandes villes) et on vous indiquera les démarches et le prix si ce n’est pas déjà affiché sur la porte d’entrée. C’est facile, pas de soucis. 

J’avais un macbook air avec moi et pour réaliser mes montages, j’utilisais iMovie, un logiciel déjà inclus dans celui-ci.

Eh bien dans la majorité des cas, j’apprenais le vocabulaire de base de chaque pays que je traversais. Celui-ci comprenait tous les mots dont je pouvais avoir besoin ou en relation avec ce que je faisais (Bonjour, au revoir, merci, s.v.p, pain, eau, magasin, chemin, tente, sac de couchage, droite, gauche, où, avant, après, pourquoi … bref avec une centaine de mots, on arrive à faire une conversation basique). Ensuite, selon le contexte, et grâce au langage corporel, ce n’était pas si difficile de comprendre et de se faire comprendre 🙂

C’est souvent les même questions qui reviennent, on les apprend vite…

J’avais fixé mon budget de départ à 4€ par jour, au final, en moyenne de la France au Japon, j’avais dépensé 2,7€/j , je ne parle là que du budget nourriture une fois en route. Avec les visas, sur 8 ans j’ai dépensé environ  4,5 €/j.

Je vivais de manière très simple, je n’allais pas à l’hôtel ou très rarement lorsque cela était nécessaire, je n’allais pas au bistro, ni au restaurant et je cuisinais par moi-même, ce qui réduit fortement le coût. En mangeant des aliments simples et en faisant preuve d’imagination on mange bien sans déprimer.

Avoir un petit budget ne signifie pas vivre aux crochets des gens et faire du porte à porte. Si vous ne vous en sortez pas seul avec votre budget augmenter-le, ou travaillez en cours de route. Mais compter sur la générosité des gens en cours de route n’est pas tolérable, respectez-vous, assumez-vous et respectez les autres… Si vous êtes un fêtard, que vous aimez bien boire votre petite bière, sortir, aller au resto, dormir à l’hôtel de temps à autre, etc… il vous faudra un budget plus élevé. 

Il y a plein de façons différentes de voyager et l’argent ne doit pas, à mon avis, être un handicap. Si vous n’avez pas beaucoup d’argent, vous pouvez : 

  • Faire une saison d’été ou d’hiver en Suisse ou ailleurs et économiser avant de partir, 
  • Faire du volontariat à l’étranger, voir les sites woofing, workaway, ou autres solutions il y en a plein,
  • Trouver un job payé en cours de route, sur craigslist ou autre, 

Les possibilités sont infinies !

Alors, bien-sûr, je n’avais pas de carte IGN avec moi. Au début, en Suisse par exemple je suivais des chemins balisés que j’avais choisis au préalable sur un site internet dédié. Puis en Europe, je suivais toujours des chemins de rando, mais cette fois je les repérais sur des cartes IGN que je photographiais dans les divers offices de tourisme sur place. La plupart du temps elles sont affichées. Ensuite, quand il n’y a plus eu de chemin de rando, et bien j’ai appris à tracer mes itinéraires sur Google Earth (évitant ainsi les axes asphaltés) et à importer ces traces sur mon GPS.

Non, le départ en juin 2011 s’est fait avec Mathieu, puis nous avons rejoint les autres 4 jours plus tard, Sandrine, Simon, Seb et Arnaud, après je n’étais plus qu’avec Sandrine pendant 8 mois. Ced a pris le relais pendant 2 ans. Entre temps ponctuellement des gens sont venus marcher avec nous, il y a eu Armindo, Esteban, Florent. Après ma première pause en France en hiver 2013, j’ai repris ma route avec un autre Mathieu et Nico, puis j’ai traversé la Sibérie à vélo avec Damien. C’est seulement à partir de la Corée du Sud, que je repris la route seule, jusqu’à mon retour en France en juin 2019.

Je n’avais pas d’assurance jusqu’en Chine où elle étais obligatoire pour l’obtention du visa, pareil pour la Russie. Ensuite je l’ai gardée au Canada et aux États-unis où elle est fortement recommandée, vu le prix d’un simple soin. Le meilleur rapport qualité/prix que j’avais trouvé était de loin avec Chapka. Plus d’info ici

LE LIVRE

Huit ans autour du monde à pied, mais pas que !

Le grand départ

« En réalisant le premier pas, le but du voyage était déjà atteint, le reste n’était que du bonus. »         

Le 1er juin 2011, Caroline se lance dans un tour du monde qui durera 8 ans : plus de 53 000 km à travers trente pays. L’envie de voyager et de découvrir le monde avait toujours été enfouie en elle. Au cours d’une lecture, elle tombe sur une phrase de P. Coelho qui résonne alors comme une évidence. Elle résiste encore quelques années, puis, un beau matin, prend cette ferme décision : « Je pars faire le tour du monde à pied ! »

En 2023, elle saisit sa plume pour partager cette aventure en trois volumes. Dans ce premier tome, elle entame son grand départ et vous emmène pour un périple à pied qui relie le Jura à l’Azerbaïdjan. Elle y relate la préparation de son voyage, ses bivouacs improvisés sous la neige, son quotidien riche de rencontres et d’anecdotes en tout genre, ainsi que ses prises de conscience. 
Vous vous laisserez facilement transporter par son récit au ton familier illustré de nombreuses photos qui vous aideront à prendre part à l’aventure, comme si vous y étiez !