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NUITS
BUDGET
RÉCITS & INFOS PRATIQUES
PASSAGE DE FRONTIÈRE ENTRE TAKESHIKEN (CHINE) ET BULGAN (MONGOLIE)
le 18 juin 2014
Nous nous sommes présentés à la frontière à 9h, pas de chance elle n’ouvrait qu’à 10h, nous avons donc appris à jouer au 5000, jeu de dés, à 2 Mongoles qui attendaient eux aussi. Finalement, la frontière n’a ouvert que vers les 10h30. Un beau bâtiment moderne, avec toute l’infrastructure digne des plus grandes frontières, bref, nous y sommes entrés avec les vélos (pas facile de monter les dizaines de marches et de passer la porte avec deux barres de bois fixées sur le porte bagage mais bon, nous y sommes arrivés avec l’aide des douaniers chinois, très sympathiques. Dans la queue, un douanier m’a demandé si j’avais un ordinateur et il a voulu voir mes photos et mes vidéos et c’est tout, il n’a même pas demandé à voir mon APN, ni même savoir si j’avais un GPS. Ensuite, les sacs sont passés au scanner, nos passeports ont été tamponnés et voilà, nous nous sommes dirigés vers la douane mongole. Là c’est dans un bâtiment plus ancien que nous avons été accueillis, nos vélos sont eux restés dehors, un mec a pris nos passeports, les a tamponnés, et fini!!!! Les sacs ont ni été fouillés, ni scannés. Nous nous apprêtions à repartir quand un mec est tout de même revenu nous chercher pour remplir deux papiers. L’un était pour la déclaration des biens et devises, nous avons indiqué les euros et dollars que nous avions sur nous, enfin à peu près, personne n’a vérifié, ainsi que l’ordinateur et la caméra, puis c’est une étudiante anglophone rencontrée 2 minutes auparavant qui nous a rempli un autre papier en cyrillique, nous y avons indiqué la couleur et la marque de nos vélos en deux exemplaires, un pour eux et un pour nous. Tout cela a tout de même pris 2h au total, car il y avait un peu de monde à l’ouverture de la frontière chinoise. Et voilà c’est tout!!! C’est dans l’émerveillement le plus total face à des paysages grandioses, que nous attaquons une magnifique route asphaltée, avec aucune circulation, un repos certain pour nos oreilles comparé à la Chine….
9 juin 2014
Bonjour, nous revoilà sur facebook vite fait, nous venons d’ arriver en mongolie c est juste magnifique. Nous sommes en vélos maintenant on s’ habitue 😉 on ne devrait pas avoir internet souvent comme d’hab!!
16 juin 2014
Nous sommes a Altay, plein de chose a raconter, plein de chose vécues déjà en même pas 1 semaine ici, ce pays est magique…suite demain si je trouve une connexion wifi.
17 juin 2014
Connexion pas très bonne il va falloir attendre un peu pour avoir toute les photos sur le site internet…. récit en ligne!
21 juin 2014
Bonjour, je suis a Uliastay, je fais route seule Nico a fait demi tour suite à un problème avec son vélo. La Mongolie c’est magnifique mais c’est aussi très épuisant, ça devient vraiment dur, vivement le canoë.
25 juin 2014
Je suis a Ulaan Bator….et j’ai plein de chose a raconter, mais avant repos.
MONGOLIE
Le silence face à une nature des plus grandioses… Il se dégage quelque chose de magique dans ce pays, que nous avons ressenti dès les premiers mètres. Mon vocabulaire n’est pas assez riche pour exprimer ce sentiment de béatitude et de zénitude qui règne ici. J’aime ce pays, cela ne fait pas une semaine que nous sommes arrivés, nous avons parcouru plus de 470 km et vécu déjà tellement de choses qu’on a l’impression d’être ici depuis des mois… Cela faisait seulement 2 jours que nous étions là quand par le plus grand des hasards nous nous sommes retrouvés dans un village 1h avant une cérémonie, avec costumes et musique traditionnelle, pour fêter la fin de l’année scolaire et le passage dans le secondaire si j’ai bien compris… c’était vraiment superbe, un groupe a joué un air de musique avec un instrument traditionnel Morin huur (« violon » à tête de cheval) j’ai juste failli fondre en sanglots tellement c’était beau et prenant, je me suis retenue et mes lunettes ont pu cacher les quelques larmes échappées… malheureusement ce morceau était bien trop court à mon goût, ensuite il y a eu des danses, le tout, pendant 1h et fini. Après une petite erreur de parcours nous avons dû couper à travers des champs de cailloux pour rejoindre une belle route asphaltée, mais les vibrations ont desserré la vis du guidon de Nico, impossible de rouler, nous avons donc arrêté la première voiture qui passait, car on n’avait pas de tournevis et là on tombe sur l’équipe féminine olympique de boxe et on n’a même pas pris une photo des filles !!! Un matin, alors que nous venions de reprendre la route, nous apercevons comme des chevreuils… sinon il y a aussi les canards, les oiseaux qui font des bruits bizarres, les petites rates encore, les lézards, les chameaux…. Ensuite, nous avons attaqué la montagne et moi qui suis toujours en train de dire qu’on trouve toujours du bois partout pour utiliser le réchaud et bien là pas une brindille, pas même un soupçon de végétation, que des cailloux, mais à chaque problème sa solution, j’ai fait le feu avec du crottin de cheval !!! Après avoir passé notre col à 2700 m, de l’autre coté en bas, nous nous sommes arrêtés manger dans une yourte. Il y avait une énorme plâtrée de pâtes faites maison, avec carottes, pommes de terre et viande, le tout pour 4000 togricks soit moins de 2 euros !!! à manger avec du ketchup pimenté, un régal, et servi avec du thé.
Jusque là c’était plutôt super et sublime, mais le désert est arrivé, ah pour être beau c’était beau certes, mais le sable, quelle idée de vouloir pédaler sur une route non asphaltée qui est, soit en mini vagues qui déglinguent tout ou bien sableuse… une horreur!!! Le premier jour de désert, on s’est tapé un vent latéral de malade en fin d’après-midi, qui nous a obligés à pousser nos vélos, mais bon on avait déjà bien avancé, un groupe d’alpinistes nous ont dit qu’on était bien courageux de vouloir traverser le désert avec ces vélos (ils auraient mieux fait de dire fous, oui!!), ils nous ont donné de l’eau et des biscuits, un vrai bonheur, car avec cette chaleur on a consommé 3 fois plus d’eau qu’à la normale, nous obligeant d’arrêter des voitures ou des camions pour leur en demander… le deuxième jour, je crève, une voiture arrive au même moment, on tombe sur des monteurs de vélos, avec plein de roues dans le coffre, sérieux, si ce n’est pas hallucinant, 3 hommes alcoolisés, un jeune sérieux et 2 femmes, voilà, qui me démontent toute ma roue alors que je ne voulais pas, je voulais juste qu‘on enlève le pneu quand, intuition féminine, ça n’a pas loupé, impossible de démonter entièrement, il a fallu 2 minutes pour réparer le pneu en laissant la roue en place et 1h30 pour remonter ce qu’ils avaient déjà essayé de démonter et tout remettre droit, inutile de dire que je bouillais dans mon coin !!! En fin de journée, du bonheur, un vent violent dans le dos nous fait avancer comme jamais, mais ça n’a pas duré longtemps, deux tempêtes de sable de chaque côté nous ont envoyé un vent violent de face, nous avons dû lutter sur 3 km pour arriver à un groupement de yourtes et se mettre à l’abri, nous avons été invités à passer la nuit dans l’une d’elles… Avant hier, il nous restait encore 85km avant de rejoindre Altay, nous espérions pouvoir y arriver tard dans la soirée, c’était sans compter sur l’arrivée vers 18h, d’une tempête de sable. Déjà on avait eu super chaud, la route était sableuse. Au loin nous avons vu cette tempête magnifique se former, ah c’était beau, c’était loin, puis cela s’est rapproché doucement, sans vent, c’est devenu immense. Et là, sortie de nulle part alors qu’il n’y avait qu’un désert plat à100 km à la ronde, une bergerie pointe son nez, nous décidons de vite nous y réfugier, j’ai à peine eu le temps de poser le vélo contre le muret, que la tempête nous avalait, nous nous sommes vite réfugiés sous l’abri, bien calés au fond et on a mangé du sable pendant 1h30, un truc de malade, d’une violence folle, un brouillard de sable changeant de couleur en 1 seconde, un beau spectacle que nous étions bien heureux de pouvoir observer à moitié à l’abri. Ensuite, il était trop tard pour reprendre la route et le temps toujours incertain, nous avons décidé de rester dormir sous l’abri, avec tout ce sable, on n’a même pas eu le coeur d’ouvrir nos sacs, on a dormi tout habillés, en chaussures, sans sac de couchage, moi recouverte de ma bâche de protection de sac et d’un carton.
A 4h du matin, nous avions mis le réveil afin d’attaquer la route, aux premières lueurs du jour, vidés d’énergie, sur une route de plus en plus sableuse, nous avons quasiment poussé le vélo tout du long. Nous sommes arrivés chez Love, notre couchsurfeuse américaine vers 15h, bien soulagés d’en avoir fini… Infos pratiques : Les routes : il existe parait-il une nouvelle route asphaltée qui va de la frontière jusqu’à Khov, nous, on a tourné avant pour aller vers Tonhil, par une route non asphaltée et à partir de maintenant je doute qu’on retrouve de l’asphalte sur notre itinéraire, bref… Attention, à Bulgan nous on s’est planté et on n’a pas pris cette belle route, donc l’asphalte s’est arrêté à environ 62 km après la frontière, il a fallu qu’on traverse 2 km de pampa caillouteuse pour rattraper la belle route.
Devise : le Togrick (mnt) reçu 2440 mnt pour 1 euro là où on a fait le change. Le change se fait à Bulgan, à la banque, il y a aussi un magasin où acheter une carte sim et un café internet où le mec parle un peu russe (pratique, enfin si vous parlez russe bien-sûr. Electricité : même chose que chez nous (en fait jusqu’à maintenant je n’ai encore jamais utilisé mon adaptateur universel). Le mongol : Bonne chance pour la prononciation!!!!
DE ALTAYA À TOSONSENGEL
le 28 juin 2014
Après une petite pause de quelque jours à Altay chez Love notre Américaine, nous avons repris la route direction Uliastay. Les 7 premiers km ont été rapides sur une belle route asphaltée puis retour dans la poussière. Ceci dit la route était pas mal, j’entends par là qu’elle n’était pas sableuse et que cela roulait bien. Enfin jusqu’à ce que Nico commence à crever toutes les 30 minutes. Nous avons fini notre étape de la journée, monté la tente et le lendemain son vélo était à plat au réveil alors qu’on avait réparé peu de temps avant d’aller se coucher. C’en était trop, il a décidé d’abandonner ici et de retourner à Altay. J’ai donc poursuivi seule mon chemin dans des décors de rêve un peu plus verts qu’au début. Ma première journée a été pas mal, le chemin plutôt bon, seuls quelques passages sableux de temps à autre étaient présents, maintenant en permanence mon attention. Ce jour-là, j’ai vraiment pas mal avancé et posé la tente juste avant la nuit, fatiguée et les genoux douloureux. Au réveil, je n’allais pas bien, la fatigue, le manque d’énergie, une accumulation de pleins de trucs, ont commencé à me faire douter, ce qui a provoqué une vive angoisse en moi, mais qu’est-ce qui m’arrive ?! Pour la première fois depuis le début de ce voyage voilà que je me pose des questions. Depuis le temps que tout un chacun me demande si je me pose telle ou telle question et qu’à chaque fois je dis « ben non », sans trop comprendre pourquoi je devrais m’en poser et bien voilà, on y est… Un truc horrible, toute une remise en question, une tornade dans ma tête… et je finis par comprendre que ce qui nourrit ce voyage plus que tout ce sont les rencontres… Seulement voilà depuis la Chine c’est le néant, déjà au Kazakstan même, les invitations avaient bien diminué. Alors, ajouté à cela la fatigue, le manque de calories pour pédaler, la chaleur et tout et tout, je ne savais plus où j’en étais. Au point même de me demander pourquoi je tiens tant à tout faire sans moteur, alors que de toute évidence je ne concours pas pour le Guinness, que cela n’a pour moi rien d’un défi et que le chemin, aussi beau soit le fait que je voulais tisser mon petit fil continu, a été brisé en Iran…Puis à la frontière Kazak, alors quoi, qu’est-ce que je cherche… Bref une bataille dans ma tête a commencé, une fatigue mentale ajoutée à ma fatigue morale dont je n’avais pas besoin. Toutefois, quand dans la journée alors que le chemin était horrible, que j’en pouvais plus, qu’il pleuvait de temps à autre et que j’attaquais une montée super longue où je devais pousser le vélo, j’ai dit non à un petit camion qui se proposait de m’emmener jusqu’à Uliastay… Mais pourquoi cet acharnement, moi qui suis loin d’être extrêmiste ou fanatique et qui aime les justes milieux, voilà que j’agis ainsi… De quoi se poser des questions tout de même. J’ai fini ma journée de labeur trempée, tant que je poussais le vélo pour passer le col, ça allait mais arrivée en haut, trempée, la descente jusqu’à Uliastay, bien que magnifique fut glaciale pour mes mains et mes genoux. J’étais bien contente d’arriver. J’ai fini à l’hôtel. Dans la soirée, j’ai rencontré un couple de Hollandais qui faisaient Shanghai-la Hollande en 4× 4, puis un Allemand qui venait d’arriver ici et qui va y rester 2 ans pour travailler. J’ai pas mal discuté avec la femme au 4×4 dont je ne connais même pas le nom et bien-sûr je n’ai pas pu m’empêcher de lui parler de ce qui m’arrivait… Celle-ci m’a tout de suite dit que c’était typique de la Mongolie, beaucoup de voyageurs au long cours en arrivant ici finissent par être pris de doute !!! J’en parle à une amie sur le net qui me dit la même chose, anecdote à l’appui, ça ne me rassure pas tout ça, mais je vois bien de quoi elle parle, ce pays grandiose au possible est aussi très épuisant… Bref, après tous ces bavardages, une bonne nuit de repos, un réveil matinal mais en douceur, me voilà requinquée, plus motivée que jamais.
J’attaque ma route qui était loin d’être aussi terrible que je le pensais et puis les Hollandais arrivant de cette route m’avaient dit que ça allait, mais que c’était une succession de petites montées et descentes, bon ok rien de bien terrible quoi. J’étais toute guillerette sur mon vélo, quand l’orage s’est mis à gronder, voilà que j’étais poursuivie et que j’attaquais une partie sans bas côté pour me réfugier et planter la tente au cas où… Et là, voilà qu’un petit camion s’arrête, un papa et ses deux filles, une ado et une petite. L’homme me dit de monter, qu’il va pleuvoir, que la route monte… je dis non, il insiste, je répète « non je vais à vélo », mais je ne devais pas être très convaincante, il insiste de plus belle, coupe le moteur, je redis non, il descend, me montre qu’on peut mettre le vélo dans la remorque, je me mets à réfléchir, je ne sais plus que penser, je pars du principe qu’il n’y a pas de hasard dans la vie, alors là c’est un peu fort quand même, jamais personne n’a autant insisté pour nous emmener et dieu sait que c’est pas la première fois qu’on nous propose… Alors, que cet homme arrive à ce moment-là, ici et qu’il insiste autant… je finis par craquer et je charge le vélo dans le camion, à peine assise sur le siège je me mets à pleurer et tente de contenir mes larmes comme je peux, les pauvres ne comprennent pas ce qui se passe et mon mongol ne me permet pas de leur expliquer mon projet. J’arrive seulement à leur dire que c’est la première fois que je monte dans une voiture, mais sans pouvoir leur expliquer mon voyage, alors ils ne comprennent pas trop… la pluie se met à tomber… Il était tout content de m’emmener, m’a demandé de prendre des photos, n’a pas arrêté d’essayer de me parler, en faisant des gestes, cela m’a fait un bien fou, les rencontres et le partage de moments comme celui-ci se font si rares, cela me manque! 20 km plus loin nous arrivons au col, il s’arrête pour faire le tour d’un de ces cairns (ovoo en mongol) que l’on croise partout avec des rubans bleus, et y dépose de l’argent. La pluie ayant cessé j’en profite pour lui demander de me déposer ici. Ayant bien vu que quelque chose n’allait pas, il n’insiste pas, décharge le vélo, sa fille me donne son facebook pour que je puisse lui envoyer les photos, avant de partir il me redemande tout de même si je suis sûre de ne pas vouloir recharger le vélo, je lui souris, tout le monde s’en va et je remonte sur mon vélo bien contente d’être sortie de la voiture, mais perturbée d’y être montée, reste à trouver pourquoi cela m’affecte tant, je n’arrive pas à comprendre pourquoi je m’enferme dans cette règle qui est finalement contraire à mon esprit de liberté, je dois avoir un problème, reste à trouver lequel…
Ensuite, pas moins de 2h après, je suis restée bloquée dans un resto par des orages à répétition, j’ai donc dormi là-bas, passer toute la journée avec cette famille m’a encore fait du bien, le lendemain toujours poursuivie par les averses je me suis arrêtée plusieurs fois dans des restos ou des maisons abandonnées. Finalement ici si vous voulez rencontrer et tenter de communiquer avec les gens et bien il faut y aller et provoquer ces rencontres, faire le premier pas, sinon ils restent là plantés à vous regarder sans dire mot, mais quand on commence à parler tout se débloque et même si cette langue est imprononçable on arrive toujours à se faire comprendre d’une manière ou d’une autre. J’ai fini par arriver à Tosonsengel, où j’ai rencontré un couple d’Américains missionnaires super gentils avec qui j’ai passé l’après-midi et qui m’ont aidée pour prendre mon bus pour Ulaan Bator.
Je suis donc arrivée à la capitale il y a 3 jours, épuisée comme jamais après 30 h de bus infernal, les genoux en vrac, les cuisses en feu, mais super heureuse d’en avoir fini avec le vélo en Mongolie.
3 juillet 2014
Bonjour, les tee shirt Pieds Libres sont disponibles, enfin j’espère que ça va marcher. Vous pouvez passer commande sur mon site, si vous le faites avant le 8, vous l’aurez rapidement car je suis connectée à internet et pourrai transmettre votre commande dans la foulée, si vous passé commande après, faudra pas être pressée car il faudra attendre ma prochaine connection, mais bon vous êtes pas pressé hein?! 😉 vous êtes sur Pieds Libres….
16 juillet 2014
Bonjour, je reviens de 4/5 jours de canoë sur la Selenge, en compagnie de Astrid et Gabi, nous avons fait une toute petite partie du parcours que j’aurais du faire en entier. C’était magnifique, calme et paisible, on a adoré 😉
23 juillet 2014
Parce qu’en Mongolie rien ne se déroule jamais comme c’était prévu on accumule les changements de plans!!! 😉 Quand j’aurais un peu plus de temps je vous raconterai, pour le moment je met un peu en stand by le net, chaque chose en sont temps….
1 aout 2014
Hier je suis revenue d’une semaine en canoë avec Ced :-), toujours sur la Selenge c’était encore très beau, on a vu pleins d’oiseaux. Toute cette verdure, ces collines et ces montagnes, ce n’est vraiment pas l’image que j’avais de la Mongolie, je pensais que la Mongolie c’était juste des steppes asséchées à perte de vue, alors qu’en fait il y a bcq de relief et de verdure ici.
Maintenant, j’attend mon nouveau coéquipier avec les vélos pour 3 mois en Russie, de la frontière jusqu’à Magadan.
MONGOLIE SUITE ET FIN
Que d’aventures cette Mongolie !.. Je vais tenter de vous expliquer un peu tout ce qu’il s’est passé sans vous embrouiller, accrochez-vous !Alors, il y a eu les 15 premiers jours dont j’ai déjà parlé, qui n’étaient pas une mince affaire. Puis, je suis arrivée sur Ulaan Baator après 30h de bus, ça aussi c’est l’aventure, rien n’est simple ici faut le savoir. Mon séjour à UB consistait à faire mon extension d’un mois de visa (très simple et très rapide), trouver un éventuel canoë et attendre ma coéquipière qui devait me rejoindre le 8 juillet de France pour m’accompagner 1 mois sur les rivières mongoles. Après plus de 10 jours passés dans la capitale, tout était en ordre, le canoë trouvé et acheté, le parcours tracé, j’avais même des amis qui devaient acheminer le canoë sur notre lieu de départ afin que je n’aie pas à le trimballer dans le bus pendant 30h au risque qu’il n’arrive pas entier. Bref, après 10 jours passés en ville, ma tête n’en pouvait plus, mais la pauvre était bien loin de s’imaginer que ce n’était que le début d’un grand retournement de cerveau. Quelques jours avant la date fatidique, je rencontre deux voyageurs français Gabi et Astrid, Gabi arrive d’Asie du Sud et Astrid du Pacifique, de « dépression citadine » en discussions l’idée qu’ils achètent le deuxième canoë dispo et descendent avec nous l’Ider et la Selenge, germe. J’avertis donc ma collègue que peut- être deux acolytes vont se joindre à nous. Gabi est kayakiste, comme nous ne savions pas trop à quoi nous attendre sur l’Ider, l’idée qu’il se joigne à nous m’a parue bonne et rassurante. Comme aucune objection n’avait été émise, le lendemain Gabi et Astrid se décident et voilà que nous allons être 4 à deux canoës. Dix jours plus tard, nous devions être rejoints par un autre Français venu de France exprès pour cette aventure, pendant ses vacances. C’est d’ailleurs pour cela que j’avais poireauté en Chine avant de passer la frontière, afin que mes dates collent avec les siennes, tout avait été recalculé en fonction de lui, car son employeur ne voulait rien lâcher. Nous avions donc trouvé un bon compromis pour que cela ne me retarde pas trop tout de même pour la Russie, car je n’avais aucune envie non plus de pédaler par moins 30° et mon coéquipier de Sibérie encore moins.
Enfin voilà, pour la première fois de ce voyage une logistique de fou se mettait en place, avec des coéquipiers qui vont qui viennent, des moyens de déplacement divers, marche, vélo, canoë, vélo encore…. Bref, une toute autre dimension pour Pieds Libres. Bien-sûr tout cela n’est pas simple à gérer et encore moins quand on est sur la route, avec des connexions internet rares voir inexistantes et un décalage horaire de plus en plus grand. Mais bon on y était arrivé et y’ avait plus qu’à !!!!! Seulement voilà, la veille du départ, les soupapes explosent…, gros clash de ma coéquipière qui ne veut plus venir avec moi, je ne comprends rien à ce qui se passe, on m’engueule, me hurle dessus et me raccroche au nez. En quelques heures tout bascule, mon autre coéquipier qu’elle vient d’appeler est en colère aussi, je m’en prends plein la tête, il est déjà tard pour moi, je suis fatiguée, je suis dépassée par ce qui est dit. Ne comprenant pas ce qui venait de se passer, j’envoie des messages d’excuses, ne sachant pas vraiment de quoi on m’accusait mais bon ça ne coute rien de s’excuser et j’avais sûrement dû faire ou dire quelque chose de travers pour que cela la mette dans cet état. J’envoie plusieurs messages, j’attends un peu et finis par aller me coucher… Après quelques heures de sommeil seulement je rallume l’ordi, 6h de décalage font que quand moi je dors, la France est active sur le net, alors pour ne pas devoir attendre encore 12h que tout le monde se réveille, je regarde vite si j’ai eu des réponses, ou au moins une explication sur ce qui venait de se passer, mais rien silence radio. Le lendemain, je suis juste supprimée de skype et facebook, le dialogue est rompu je n’en saurai pas plus… Mon coéquipier m’avait laissé entendre qu’il m’était reproché entre autres d’avoir fait le choix seule d’acheter le canoë en Mongolie alors que ma collègue ne voulait pas et voulait prendre celui de France, or j’étais sûre de moi, d’avoir eu son accord, il me dit que j’ai dû mal comprendre, que je n’en faisais qu’à ma tête, je me suis mise à douter. Avec mon caractère peut-être que j’avais rêvé cette conversation et qu’elle ne m’avait jamais dit de le prendre, peut-être que je devenais folle en fait. Je me suis donc remise à chercher toutes mes conversations écrites, à tout relire pour voir si j’avais été agressive, odieuse ou autoritaire comme cela peut m’arriver parfois (ben oui je parle très vite, d’une manière dynamique, cela est mon plus gros problème, les gens se sentent agressés bien que cela ne soit pas mon intention). Je travaille depuis plusieurs années sur ce problème pour tenter de changer tout ça mais c’est pas simple, on pense souvent que je suis énervée, mais avant de m’énerver vraiment faut y aller, il m’arrive d’être agacée par contre mais bon ça passe et puis j’ai plutôt un tempérament de mec, je préfère quand les choses sont dites sur le coup, de manière imagée on se fout notre poing sur la tronche et après on va boire une bière. Je trouve cela beaucoup plus sain que de ne rien dire quand il y a un problème et de ressortir des dossiers des mois après… Bref revenons à notre histoire, par chance ma première semaine à UB, quand justement il était question de l’achat du canoë, je n’avais pas skype les échanges se sont donc faits par écrit, j’ai donc retrouvé les messages où elle me disait clairement que c’était mieux d’acheter le canoë en Mongolie et qu’en plus, plus pratique pour elle, pas besoin de le trimballer dans les différents avions avec le surcout ajouté, ouf je ne suis pas folle, enfin pas complètement encore. La relecture de tous ces messages bien que m’ayant rassurée sur mon état mental, ne m’a pas apporté de réponses sur ce qui avait bien pu la mettre dans une telle colère, si ce n’est peut-être, un grand stress dû à son travail, la fatigue et l’inconnu d’une rivière sur laquelle nous n’avions que peu d’info… Mais au final ce qui me dérange le plus ce n’est pas ce qui s’est passé, ni ce qui a été dit (enfin un peu quand même, je trouve ça méchant et injustifié mais bon) mais le fait qu’on ne puisse pas en parler, aucun dialogue, je me suis fait hurler dessus, à tort ou a raison, nul ne saura jamais et raccrocher au nez puis fini plus de communication, quand on reproche quelque chose à quelqu’un, la moindre des choses c’est de lui dire, lui expliquer son ressenti, sans communication les choses ne peuvent pas évoluer, à mon sens… Chacun de nous a sa vision et son ressenti sur ce qui s’est passé et je garde bien chacun de juger ou de prendre parti sur cette histoire, moi-même faisant partie de l’histoire je ne la comprends pas, alors de l’extérieur… Si je vous la raconte aujourd’hui ce n’est ni pour me positionner en tant que victime ni pour blâmer qui que ce soit, je n’en veux pas à ma coéquipière, car il n’y a pas de hasard dans la vie, je suis seulement triste, surprise qu’elle ait coupé les ponts comme ça, sans rien dire, mais elle doit avoir ses raisons, que celles-ci soit réelles ou imaginaires, ce sont les siennes et je les respecte. Je n’ai aucune rancoeur, je n’en ai jamais eu envers personne de toute façon, je n’ai jamais réussi à faire la tête a quelqu’un, même avec le pire des cons, si celui-ci venait s’excuser et demander de l’aide je l’aidais…. Sur cela aussi je travaille, trop bonne trop conne, de manière générale les gens sont méchants parfois et ça pique. Quand vous ne répondez pas à leurs attentes, ils retournent la situation et vous traitent d’égoïste juste par frustration sans se rendre compte de qui cherchait à profiter de qui au final?!!!! Mais ça c’est une autre histoire encore… En ce qui concerne mon deuxième coéquipier, qui devait nous rejoindre plus tard, plus de nouvelle non plus, 1 jour, 2 jours passent, il ne s’est toujours pas reconnecté, bon il a un métier aussi, alors je patiente, mais le temps tourne et cela fait déjà un moment que je suis à UB à attendre, il faut que je bouge, que je prenne l’air je ne vais pas attendre la fin de mon visa pour visiter la Mongolie… On commence donc, Gabi, Astrid et moi, chacun de son côté, à réfléchir à ce qu’on va faire, moi j’ai un canoë mais toute seule je ne vais pas aller sur l’eau, Gabi et Astrid eux penchent pour les fameuses montagnes de l’Altai. On se tâte un peu tout de même de faire le trip en canoë à trois avec 2 canoës, mais bon on ne trouve pas ça très cool pour celui qui est seul dans un canoë et puis on ne connait pas la rivière, on ne sait pas à quoi s’attendre. On réfléchit donc… Entre temps, Astrid reçoit un message pour participer à une compétition autour de la Mongolie, un tour de 4500 km des lieux touristiques de Mongolie, incluant culture, traditions et merveilles de ce fabuleux pays, coût de la participation 2500 dollars par personne. Le départ est proche, Astrid le tente au culot, ils ne doivent pas avoir beaucoup de participants on va essayer d’y participer pour 500 dollars seulement (au vu du programme, pour 15 jours, c’était une bonne affaire). Un jour de plus passe, je vois que mon coéquipier s’est connecté, a lu mon message mais n’y a pas répondu, j’en déduis que lui aussi ne souhaite plus me parler, je suis étonnée venant de sa part mais bon, ne comprenant pas ce qui s’est passé je ne suis plus à ça près. De jour en jour, d’heure en heure le programme de chacun se planifie, change et rechange, nous sommes indécis, perdus et fatigués et puis on check nos mails, une réponse pour le tour organisé, on est tout excités, cela simplifierait tout, on n’aurait plus rien à organiser, 15 jours de vacances… Pas de chance, ils ont refusé, on repart dans nos organisations, juste quelques heures plus tard un autre email, ils acceptent finalement… L’excitation remonte, c’est tellement incroyable, mais bon ne nous enflammons pas trop… Rien n’est fait, on demande à les rencontrer et là tout s’enchaîne, on signe un contrat, nous payons les 500 dollars et nous voilà inscrits. Notre seule contrainte est que si on arrive dans les 3 premiers, soit 6000 dollars au minimum et 15 000 dollars au maximum, on se devra de leur redonner 6000 dollars qu’ils nous ont offerts, en gros si on gagne, ils gagnent (et nous aussi, si on arrive dans les 2 premiers) mais si on perd ils perdent… Le deal est accepté, on rentre à la guest house. Nous avions donc une semaine à tuer avant le départ et voilà qu’on décide d’aller sur la rivière tous les trois dans un canoë, on fait les courses et hop le lendemain nous voilà partis sur la Selenge pour quelques jours. Celle-ci avait un bon débit, l’eau était boueuse, il y avait eu pas mal d’orage ces derniers temps. On a navigué quelques jours jusqu’à un village d’où on pouvait reprendre un bus pour retourner à UB. Comme il n’y avait d’échappatoire nulle part sur la rivière, nous devions sortir de l’eau ici. Nous sommes donc arrivés à UB encore quelque jours en avance sur le départ du tour. Entre temps mon deuxième coéquipier avait pris le temps de me répondre, me demandant de bien vouloir répondre au plus vite, car il avait besoin de s’organiser!!!!! Revirement de situation, je perds la tête, décidément ils me font tourner en bourrique. Je lui explique donc qu’en l’absence de nouvelles et bien j’avais changé mes plans et que maintenant je ne pouvais plus me désengager (il y avait une clause de 3000 dollars au contrat si jamais on annulait), et là bien évidemment il n’est pas content, me balance que je me plains que ma coéquipière me plante, mais que moi je fais la même chose avec lui au final, il est en colère tous ses plans tombent à l’eau, autant que ce soit de ma faute plutôt que de la sienne c’est plus simple à gérer !!!! De mon côté, que mon projet dans lequel je suis engagée depuis 3 ans et qui doit encore durer un moment ait été interrompu ici à cause de ça, tout le monde s’en fout !!! Je prends sur moi, je m’adapte, je renonce et c’est encore moi l’égoïste, faut s’accrocher pour pas devenir dingue, hein… Je me remets souvent en question et je réfléchis beaucoup, je suis loin d’être parfaite, j’ai mes défauts, je les connais, les étudie, essaie de les améliorer, je fais ce que je peux, j’accepte la critique, j’en suis même demandeuse, si les gens bavent dans votre dos au lieu de vous dire directement ce qu’ils pensent, je ne vois pas en quoi cela peut vous faire avancer… Enfin j’avale la
pilule, le remercie pour son mail, au moins je sais ce qu’il pense, cela m’aide aussi à comprendre le fonctionnement du genre humain, j’aime beaucoup observer les gens, leurs comportements et réactions… c’est passionnant, mais là… Je m’écarte du sujet, pardon. La veille du départ de notre tour, on n’avait toujours pas de news alors on les contacte pour demander l’heure du RDV et là, on apprend que c’est décalé, au lieu de partir le 19 on part le 23, ça change tout !!!! Je renvoie un message à mon coéquipier, je ne voudrais pas lui gâcher ses vacances, pour lui annoncer que j’ai éventuellement une porte de sortie pour annuler ce tour, les conditions ayant changé !!! Mais plus de nouvelles non plus… j’abandonne. Petit à petit, on sent qu’il y a un problème avec ce tour, on demande à les voir, ils ne sont pas là, faut attendre 2 jours… On en a marre d’être bloqués sans cesse en ville, on étouffe ici il n’y a rien à faire, rien à voir, cette ville n’est pas intéressante. Là on apprend qu’il y a eu un problème avec un ancien partenaire, du coup ils se retrouvent avec trop peu d’équipes et ils doivent annuler la compétition, en revanche ils peuvent peut-être encore maintenir le tour. En plus de tout ça, une épidémie sur les animaux dans l’Ouest du pays pile poil sur notre parcours bloque la route, celle-ci est fermée et ne rouvre que ponctuellement ou oblige à faire un gros détour. Bref on voit bien que l’organisateur est un peu dans la mouise et que la situation semble lui échapper. En ce qui me concerne, j’aimerais juste me faire rembourser, Gabi et Astrid eux, demandent à diminuer le prix, puisque cela dure moins longtemps et que le parcours n’est plus le même, bref cela devient de moins en moins intéressant et revient en fait à prendre un tour opérateur pour faire une balade… On est samedi, je ne peux pas me faire rembourser avant le lundi, on se donne donc rdv le lundi matin, moi pour me faire rembourser, Gabi et Astrid pour avoir une réduction ou bien se faire eux aussi rembourser. Le lundi on attend 2h, personne, d’autres personnes qui devaient faire le tour aussi attendent, on essaie de les joindre au téléphone, tous sont coupés, là on se met quand-même à avoir un peu peur. Je parviens enfin à joindre notre interprète et là elle se met à paniquer, ne comprend pas ce qui se passe, elle nous explique que son patron lui a dit la veille au soir qu’il annulait tout, qu’il n’avait pas besoin d’elle le lendemain pour le rdv et qu’il se débrouillerait, qu’il nous rendrait notre argent et voilà. Elle était dans le train en route pour revenir à UB après avoir passé le week-end en famille, le réseau n’était pas bon. C’est donc entre deux antennes qu’on avait des infos au compte-gouttes, mais peu à peu elle avait peur de ne jamais être payée et que son patron, face à la situation, s’enfuit hors de Mongolie. Cela n’avait rien de rassurant. Son train arrivant à 16h on se donne rdv à 16h30 sur la place principale. L’union fait la force. Tous ensemble on retourne à l’office pour attendre. Entre temps il lui avait expliqué qu’il n’avait plus l’argent et qu’il était en train d’en récupérer et que le soir venu il pourrait nous rembourser, qu’il fallait lui laisser du temps et ne pas aller à la police… Nous l’avions rencontré ce gars et quand on est voyageur au long cours on apprend à faire confiance à son instinct, nous restions donc zen autant que faire se peut, en espérant qu’il était de bonne foi, mais avec un léger doute qui planait. Gabi lui avait juste envie de l’emplafonner… Bien que tous nous disaient que c’était mort et qu’on s’était juste fait arnaquer, que tout était planifié d’avance, on voulait y croire, on avait vu le programme, l’organisation, bien que bancale, c’était du réel. On est naïf mais pas à ce point, avant de signer on avait quand même regardé le truc… Le soir on apprend qu’il a récupéré de l’argent de Chine et que le transfert est en cours, demain on aura notre argent. On a donc patienté, le lendemain, toujours en contact avec notre interprète par sms, on apprend qu’il l’a appelée la veille au soir bourré, pour lui dire que cet argent venait de la vente de sa voiture à un ami en Chine… Cela quelque part
m’a rassurée, cela prouve bien s’il l’a appelée bourré et dans la merde qu’il essaie de rembourser tout le monde. On patiente encore toute la journée et en fin d’après-midi, alors qu’on était déjà en route pour l’office, elle nous appelle en nous disant de venir parce que l’argent arrive. Arrivé devant la porte on entend des cris, on frappe, on entre, c’était les autres participants qui venaient de se faire rembourser, mais qui n’étaient pas contents et hurlaient sur la pauvre soeur qui apportait l’argent et qui n’y était pour rien. Bref on nous a rendu notre argent, la soeur qui servait de messager s’est excusée pour son frère, celui-ci n’étant pas présent, puisque qu’il était parti en province régler les problèmes engendrés là-bas. Enfin dans tous les cas, nous étions bien soulagés, beaucoup de temps perdu, un énorme manque d’organisation, mais au final nous avions notre argent alors il n’y avait plus qu’à repartir.
Entre temps Cédrick est arrivé à UB, épuisé après plus d’une semaine en Mongolie, même constat, même claque, la Mongolie c’est fort !!!! Du coup, désirant passer quelques jours ensemble nous sommes repartis une semaine sur la Selenge, à bord du canoë. C’était encore superbe, moins de courant, l’eau claire, beau temps, magnifique.
Ce matin j’ai récupéré Damien, venu de France avec les vélos qui vont nous servir à faire la traversée de la Sibérie jusqu’à Magadan. Ce soir nous prenons le train et demain nous traverserons la frontière, à nous la Russie!
4 aout 2014
Et voilà ce matin j’ai récupérer Damien, les vélos et mon passeport et Astrid a récupéré son petit frère, il ne sera pas venu pour rien, un grand merci pour l’aide.
Ce soir nous prenons le train direction la frontière puis nous remonterons les vélos et hop une nouvelle aventure va commencer. Un grand merci à l’association Travel On Bike (http://travelonbike.com/) diriger par François MASSONNET pour le prêt des vélos et de tout le matériel qui va autour, on va tacher dans prendre soin 🙂
Merci
Prise de courant : pas besoin d’adaptateur pour les prises françaises.
Visa Mongole: Désormais plus besoin de visa pour un séjour de 30 jours. En ce qui me concerne obtention du visa mongol à Paris lors de mon retour hivernal en France. En 24h coût 60 euros, 1 mois.
Renouvellement du visa à Ulaan Baator : il est très facile et rapide de renouveler son visa à la capitale pour 1 mois supplémentaire. Il suffit de se rendre à l’immigration, bus n°11, de remplir un formulaire, de payer à la banque qui est sur place (61 dollars pour 1 mois) et le tour est joué, il faut plus de temps pour y aller en bus que pour effectuer les démarches une fois là-bas.
Pour vérifier si cette info est toujours valable, rendez-vous sur le site du gouvernement.